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Blessures Du Tendon d'Achille
L'approche générale des lésions du tendon d'Achille consiste à provoquer des microtraumatismes dans la zone affectée afin de favoriser la cicatrisation. Un suivi à long terme est nécessaire pour contrôler le processus de guérison.
L'approche générale des lésions du tendon d'Achille consiste à provoquer des microtraumatismes dans la zone affectée afin de favoriser la cicatrisation. Un suivi à long terme est nécessaire pour contrôler le processus de guérison.
Le tendon d’Achille est le plus grand tendon de notre corps, principalement responsable de la flexion plantaire de la cheville. La bourse rétrocalcanéenne et la bourse superficielle contribuent à la lubrification du tendon. Le tendon est entouré d’un tissu appelé paraténon, qui n’est pas une véritable gaine tendineuse. Par conséquent, une région située entre 2 et 6 cm du point d’attache au talon est mal vascularisée, ce qui en fait une zone à risque pour les blessures.
Tendinite aiguë: La cause la plus fréquente est une tension excessive entraînant une inflammation du paraténon et de la bourse rétrocalcanéenne. Cela se produit souvent après des distances de marche inhabituelles, une augmentation de l’intensité de l’exercice ou même un changement de chaussures. Les symptômes sont la douleur, le gonflement et une chaleur accrue au niveau du site de la blessure. Des traitements non chirurgicaux sont généralement utilisés, en fonction de la phase de guérison. Il peut s’agir de médicaments analgésiques, de repos, d’échographie, de thérapie laser à haute intensité, de bandages et d’attelles, qui sont efficaces dans environ 90 % des cas. Chez les patients qui ne répondent pas à ces traitements, une intervention chirurgicale peut s’avérer nécessaire.
Tendinite chronique: On pense que cette affection se développe après une tendinite aiguë prolongée ou non résolue. L’absence de cicatrisation correcte pendant la phase aiguë entraîne souvent des problèmes chroniques. Les causes d’une guérison incomplète peuvent impliquer des facteurs biomécaniques, métaboliques, psychologiques ou posturaux.
L’approche générale de la tendinite chronique consiste à réinitialiser la cicatrisation dans la zone lésée par le biais de microtraumatismes, puis à effectuer un suivi à long terme. Des changements dégénératifs chroniques se produisent dans le tendon et les patients souffrant de tendinite chronique ont tendance à être plus âgés que ceux souffrant de tendinite aiguë. Les facteurs de risque sont l’obésité, l’utilisation de corticostéroïdes ou d’œstrogènes.
Les patients se plaignent principalement de douleurs, et une masse qui se déplace avec le mouvement de la cheville peut être palpée sur le tendon d’Achille. Il peut également y avoir une sensibilité localisée dans les zones où il n’y a qu’un gonflement. Le traitement non chirurgical suit la même approche que la tendinite aiguë. Le traitement chirurgical consiste à exciser la partie du tendon qui pose problème et, si nécessaire, à transférer le tendon.
Ruptures aiguës :
Ce type de blessure survient généralement chez les hommes âgés de 30 à 40 ans qui ne pratiquent pas de sport régulier. Une grande partie des ruptures se produisent dans la zone où le tendon est mal irrigué (environ 4 à 6 cm du point d’attache).
Après la blessure, le patient ressent une faiblesse de la cheville et des difficultés à marcher. Chez les patients plus âgés, ceux qui ont un mode de vie sédentaire ou ceux qui ne peuvent pas subir d’intervention chirurgicale en raison d’autres conditions médicales, un traitement conservateur est appliqué.
Les options de traitement non chirurgical comprennent l’immobilisation et la kinésithérapie. Dans le cadre d’un traitement chirurgical, le tendon est réparé, suivi d’une thérapie physique.
Ruptures chroniques:
Il s’agit de ruptures qui n’ont pas été diagnostiquées depuis plus de trois mois. Le diagnostic se fait de la même manière que pour les ruptures aiguës, mais les symptômes sont moins graves. Une atrophie musculaire de la jambe est souvent observée.
Le traitement non chirurgical comprend la kinésithérapie et l’utilisation d’orthèses qui empêchent la dorsiflexion de la cheville. Une réparation primaire peut être tentée jusqu’à trois mois après la blessure. Pour les ruptures plus anciennes (en fonction de la taille de la déchirure), un avancement ou un transfert du tendon peut s’avérer nécessaire.